MĂŞmesi je le savais je ne vous dirais jamais le nom de ma source. Incluso si lo supiera, Nunca revelarĂa una fuente. MĂŞme si je le savais, vous me demandez de balancer des collèges: Incluso si lo supiera, me estás pidiendo que me chive de un colega. Aunque supiera: MĂŞme si je le savais, la rĂ©ponse serait non. No. Aunque supiera, la respuesta serĂa no.
Jai dit que je ne pensais pas être en forme pour jouer 90 minutes, je l’ai dit à Thomas, et même si j’ai joué 90 minutes, il sait que si je ressens quelque chose, je le lui dirai, et il sait que si je ne suis pas sorti contre Liverpool, c’est parce que je me sentais bien. C’est une excellente relation que nous avons. »
 En vérité, en vérité, Je vous le dis, si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul; mais, s'il meurt, il porte beaucoup de fruit », dit le Maitre dans Jean 12:24. 23 Aug 2022 20:06:16
Quandje le saurai, je vous le dirai. ajoutée par qdii, le 15 novembre 2010 n° 592764 Wenn ich es wüsste, würde ich es dir sagen. liée par qdii, le 15 novembre 2010. Si je le savais, je te le dirais. modifiée par qdii, le 15 novembre 2010 n° 630878 Se mi scius, mi dirus ĝin al vi. liée par GrizaLeono, le 21 novembre 2010 n° 592765 If I knew that, I'd tell you. liée par arcticmonkey
Detrès nombreux exemples de phrases traduites contenant "si seulement je le savais" – Dictionnaire anglais-français et moteur de recherche de traductions anglaises.
Jaime bien quand les mots cachent parfois ce qu’ils disent ou le disent d’une manière nouvelle Moi, les mots j’aime bien. J’aime bien les phrases longues, En un siècle et demi, les choses avaient beaucoup En un siècle et demi, les choses avaient beaucoup progressé. Maintenant les scientifiques savaient qu’ils ne savaient
pKjFIw. Je l'ai regardé un peu choqué, je lui ai dit que bien évidemment, je savais lire Du coup elle en a profité pour me tendre un livre et me demander si je pouvais lui faire la lecture. Ils sont pas cons ces gamins Au bout de 3 fois elle n'en avait toujours pas marre, elle voulait que je répète encore l'opération. Sérieusement la prochaine fois je dis que je ne sais pas lire sinon je vais y passer. Message édité le 07 septembre 2017 à 193510 par Hadoop Je sais pas pourquoi je vous raconte ça, je me demande bien ce que vous avez à foutre J'ai tellement rien à raconter dans ma vie que rien que lire un livre à une gamine je suis obligé d'en faire un topic La cousine de 2 ans plus maligne que 90% du fofo la cousine à l'origine du "vends moi ce crayon" dans le loup de wall street La prochaine fois tu lui diras "Non je sais pas lire " Je suis le seul à avoir lu ma COPINE de 3 ans ? Le 07 septembre 2017 à 193550 PutainDeSpleen a écrit Je suis le seul à avoir lu ma COPINE de 3 ans ? C'est mignon et rigolo à cet âge, j'ai des petits cousins qui ont 3 et 5 ans, j'ai hâte de Noël, c'est sympa avec des gamins de cet âge Les gosses tellement 1er degré qu'ils retournent n'importe quelles situations contre toi. les gosses de cet âge Ma nièce de 3 ans a voulu que je lui lise une histoire, j'étais tétanisé je suis parti en pleurant pourtant j'adore lire mais là raconter une histoire à une enfant c'était trop intimidant Heureusement qu'elle t'a pas demandé si tu savais comment on fait les bébés Message édité le 07 septembre 2017 à 193936 par Chalendil Le 07 septembre 2017 à 193925 Chalendil a écrit Heureusement qu'elle t'a pas demandé si tu savais comment on fait les bébésLà je lui aurais expliqué avec plaisir Le 07 septembre 2017 à 193655 MotorcycleMan a écrit C'est mignon et rigolo à cet âge, j'ai des petits cousins qui ont 3 et 5 ans, j'ai hâte de Noël, c'est sympa avec des gamins de cet âge Ben moi il y a ma nièce de 3 ans qui se chamaille tout le temps avec mon neveu de 2 ans ils sont cousins. Cet été ils étaient chez mon père pendant une semaine, ils sont bien mignons. A un moment ils étaient dans le jardin entrain de détruire le potager de mon père en marchant dessus et en shootant un peu partout. Je suis allé les voir, j'étais seul avec eux et je leur ai dit "vous savez qu'il y a des crocodiles la dedans ?" . Bordel ils ont couru comme des sauvage jusqu'à la maison, je les ai traumatisé ces petits cons. N'empèche que c'était efficace, ils y ont plus jamais touché au potager Le 07 septembre 2017 à 193925 Chalendil a écrit Heureusement qu'elle t'a pas demandé si tu savais comment on fait les bébésC'est ce que je voulais mettre comme chute mais j'ai pas osé Future perverse narcissique bordel, manipulé par une gamine de 3 ans.... Le 07 septembre 2017 à 193646 hard99 a écrit Baise la Le 07 septembre 2017 à 193845 Usinedefoutre6 a écrit Ma nièce de 3 ans a voulu que je lui lise une histoire, j'étais tétanisé je suis parti en pleurant pourtant j'adore lire mais là raconter une histoire à une enfant c'était trop intimidant T'es sérieux à être intimidé par une petite fille de 3 ans ? Le 07 septembre 2017 à 194051 Hadoop a écrit Le 07 septembre 2017 à 193655 MotorcycleMan a écrit C'est mignon et rigolo à cet âge, j'ai des petits cousins qui ont 3 et 5 ans, j'ai hâte de Noël, c'est sympa avec des gamins de cet âge Ben moi il y a ma nièce de 3 ans qui se chamaille tout le temps avec mon neveu de 2 ans ils sont cousins. Cet été ils étaient chez mon père pendant une semaine, ils sont bien mignons. A un moment ils étaient dans le jardin entrain de détruire le potager de mon père en marchant dessus et en shootant un peu partout. Je suis allé les voir, j'étais seul avec eux et je leur ai dit "vous savez qu'il y a des crocodiles la dedans ?" . Bordel ils ont couru comme des sauvage jusqu'à la maison, je les ai traumatisé ces petits cons. N'empèche que c'était efficace, ils y ont plus jamais touché au potager Si tu les traumatise mais que c'est pour la bonne cause tu peux recommencer klé Victime de harcèlement en ligne comment réagir ?
pron pers 2e personne du pluriel pluriel de "tu", s'applique souvent à un singulier par politesse, désigne alors la personne à qui on parle chez-vous nm inv votre domicile personnel ne vous en déplaise adv que cela vous plaise ou non si le cœur vous en dit adv si vous en avez envie garde-à -vous 1 armée attitude immobile des militaires dans l'attente d'un ordre 2 armée commandement intimant aux militaires l'ordre de tenir debout, et de s'immobiliser dans l'attente des ordres vous permettez ? adv formules faussement courtoises pour interrompre, contredire, se frayer un chemin s'il vous plaît adv formule de politesse exprimant une demande, une exigence je vous prie adv dans les formules de politesse, sert pour atténuer, renforcer, nuancer une demande je vous en prie adv dans les formules de politesse, sert pour atténuer, renforcer, nuancer une demande rendez-vous 1 rencontre convenue entre des personnes 2 lieu fixé pour une rencontre ou lieu habituel de rencontre je vous retiens, vous adv je me souviendrai de votre attitude que vous en semble adv qu'en pensez-vous ? on ne vous a pas sonné adv on ne vous a pas demandé votre avis il vous l'a dit vingt fois adv de très nombreuses fois vous-même pron pers 2e personne du singulier locution qui désigne plus expressément la personne à qui l'on parle vous-mêmes pron pers 2e personne du pluriel locution qui désigne plus expressément les personnes à qui l'on parle Dictionnaire Français Définition Dictionnaire Collaboratif Français Définition je vous le donne en mille exp. je vous mets au défi de deviner Expressiofamilier je vous emmerde! exp. je vous dis d'aller vous faire voir, je ne me soucie en aucun cas de vous, ARGOT, injurieux je vous en donne mon billet exp. je vous affirme, assure, certifie que... Expressiovieillion dit aussi plus familèrement je vous en fiche/fous mon billet on n'a pas gardé les cochons ensemble exp. je ne vous permets pas de telles familiarités avec moi Celui qui dit cela s'estime en général supérieur, du moins socialement. Version pied-noir "on n'a pas roulé le couscous ensemble". je ne tiens plus debout exp. je suis très fatigué je rigole ! exp. ce que je viens de dire n'est pas à prendre au sérieux [Fam.] on dit aussi "je plaisante !" ça vous branche ? exp. ça vous dit ? ça vous tente ? ça vous chante ? = est-ce que vous en avez envie, êtes vous intéressé je te dis merde! exp. je te souhaite bonne chance [Fam.] pour certains, souhaiter bonne chance porte malheur, alors ils disent "merde" pour une épreuve, un examen ... je m'en câlice ! exp. je m'en fous ! [Québec] variante je m'en câlisse ! allez tous vous faire voir exp. dégagez de ma vue ; je n'ai pas envie de vous voir ; allez tous au diable [Fam.] je m'en contrefous exp. je m'en moque complètement, je m'en fiche absolument, je m'en fous argot je ne peux pas l'encaisser exp. je ne peux pas le supporter [Fam.] à ce que je sache exp. en l'état actuel de mes connaissances, en fonction de ce que je sais Pour ajouter des entrées à votre liste de vocabulaire, vous devez rejoindre la communauté Reverso. C’est simple et rapide
Le verbe savoir est du troisième verbe savoir se conjugue avec l'auxiliaire avoirTraduction anglaise to know savoir au féminin savoir à la voix passive se savoir Retirer le ? ne pas savoir Imprimer Exporter vers WordPrésentsais-je ?sais-tu ?sait-il ?savons-nous ?savez-vous ?savent-ils ?Passé composéai-je su ?as-tu su ?a-t-il su ?avons-nous su ?avez-vous su ?ont-ils su ?Imparfaitsavais-je ?savais-tu ?savait-il ?savions-nous ?saviez-vous ?savaient-ils ?Plus-que-parfaitavais-je su ?avais-tu su ?avait-il su ?avions-nous su ?aviez-vous su ?avaient-ils su ?Passé simplesus-je ?sus-tu ?sut-il ?sûmes-nous ?sûtes-vous ?surent-ils ?Passé antérieureus-je su ?eus-tu su ?eut-il su ?eûmes-nous su ?eûtes-vous su ?eurent-ils su ?Futur simplesaurai-je ?sauras-tu ?saura-t-il ?saurons-nous ?saurez-vous ?sauront-ils ?Futur antérieuraurai-je su ?auras-tu su ?aura-t-il su ?aurons-nous su ?aurez-vous su ?auront-ils su ?Présentsaurais-je ?saurais-tu ?saurait-il ?saurions-nous ?sauriez-vous ?sauraient-ils ?Passé première formeaurais-je su ?aurais-tu su ?aurait-il su ?aurions-nous su ?auriez-vous su ?auraient-ils su ?Passé deuxième formeeussé-je su ?eusses-tu su ?eût-il su ?eussions-nous su ?eussiez-vous su ?eussent-ils su ?ParticipePassésusuesussuesayant suInfinitifGérondifRègle du verbe savoirLa particularité de savoir est la forme que je sache au du verbe savoirconnaître - éprouver - épistémè - culture - érudition - escient - science - gnose - ésotérisme - humanisme - atticisme - classicisme - civilisation - hellénisme - sagesse - sapience - omniscience - pouvoir - connaissance - instruction - doctrine - lumières - discipline - art - capacité - compétence - expérience - scolarité - cursus - lettres - lectureDéfinition du verbe savoir1 Connaître, avoir la connaissance de, avoir la mémoire de2 Avoir le pouvoir, la force ou l'habileté de faire quelque chose ex je saurai le faire parler3 Être accoutumé, exercé à une chose, la bien faire ex il sait parler aux femmesEmploi du verbe savoirFréquent - Intransitif - Transitif - Autorise la forme pronominale Tournure de phrase avec le verbe savoirFutur prochevais-je savoir ?vas-tu savoir ?va-t-il savoir ?allons-nous savoir ?allez-vous savoir ?vont-ils savoir ?Passé récentviens-je de savoir ?viens-tu de savoir ?vient-il de savoir ?venons-nous de savoir ?venez-vous de savoir ?viennent-ils de savoir ?Verbes à conjugaison similairesavoir
11 mai 2016 3 11 /05 /mai /2016 1728 → LE FRANÇAIS DANS TOUS SES ÉTATS→ ACCUEIL & SOMMAIRE→ Articles classés par catégories tags→ Tous les articles du blogJe partirai si tu me le partirais si tu me le tu le veux, je m'en tu le voulais, je m'en irais. Présent de l'indicatif dans la proposition subordonnée introduite par SI> Futur dans la principaleImparfait dans dans la proposition subordonnée introduite par SI> Conditionnel présent dans la principaleOn rencontre souvent une faute d'orthographe avec un verbe conjugué à la première personne du singulier JE. On écrit la terminaison -RAIS au lieu de confusion vient du fait que la prononciation est la même, dans la langue courante, pour le futur Je partirai et le conditionnel Je n'y a pas de confusion avec les autres personnes tu, il/elle, nous, vous, ils/ partiras, tu partirais, il partira, il partirait, astuce pour mettre en évidence le temps et le mode changer la personne le pronom personnelINDICATIF FUTUR SIMPLEINDICATIF FUTUR SIMPLEDemain, je partirai pour ne plus partirai quand je partirai si tu me le tu partiras pour ne plus partiras quand tu partiras si je te le PRESENTCONDITIONNEL PRESENTJe partirais si tu me le partirais si je partirais si c'était partirais si je te le partirais si tu partirais si c'était à toutes les personnesINDICATIF FUTUR SIMPLECONDITIONNEL PRESENTJe partiraiTu partirasil partiraNous partironsVous partirezIls partirontJe partiraisTu partiraisil partiraitNous partirionsVous partiriezIls partiraientJe lui dis "Je partirai demain." Au discours indirect, on a la concordance des lui dis que je partirai demain. Je lui ai dit que je partirais demain. ou le lendemain La proposition principale Je lui ai dit est au passé composé un temps passéla proposition subordonnée indirecte que je partirais demain est au conditionnel présent. Le temps de la subordonnée dépend du temps employé dans la me dis que tu partiras m'as dit que tu partirais demain. ou le lendemainPour en savoir + ► Verbes au futur de l'indicatif QUIZ ► Valeurs et emplois du futur simple et du futur antérieur ► Le conditionnel ne serait-il plus un mode ? + Exercice d'applicationLe futur du passé et le futur hypothétique ► La concordance des temps dans les propositions subordonnées 2e partie le discours direct et le discours indirect et aussi ► Récapitulation des articles "Ne pas confondre... "→ LE FRANÇAIS DANS TOUS SES ÉTATS→ ACCUEIL & SOMMAIRE→ Articles classés par catégories tags→ Tous les articles du blog Published by - dans Le français dans tous ses états
Pendant des années, j’ai été bloquée par la culpabilité que j’étais sûre de ressentir si je décidais de divorcer. Sarah A. Bregel Je sais que c’était la bonne décision, mais il m’arrive quand même de me poser des questions. Avais-je fait suffisamment d’efforts? Aurions-nous pu faire en sorte que ça marche? Mon bonheur méritait-il que j’inflige une telle pression émotionnelle sur mon mari et mes deux enfants? Sarah A. Bregel Je m'emmitoufle dans ma couette, je me pelotonne dans mon lit et je sens tout mon corps se relâcher. Après ma journée de travail, un passage laborieux sur le tapis de course, après être allée chercher les enfants, avoir préparé le dîner, donné les bains et lu des histoires, je suis vannée. Le temps est passé à la vitesse de l'éclair, et c'est peut-être la première fois que je peux vraiment souffler depuis ce matin. Pourtant, je me sens bien. Je m'étire et je prends toute la place. Ça ne me dérange pas d'être seule dans mon lit. En fait, je préfère ça. Mon ex et moi nous sommes séparés il y a environ un an. Il y a des moments difficiles, mais dormir seule n'en fait pas partie. J'ai toujours eu besoin de plus d'espace dans mon couple. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle j'ai décidé de partir. Je me suis longtemps demandé si j'étais assez forte, si ça ne serait pas trop traumatisant pour mes enfants, qui ont aujourd'hui 4 et 9 ans. J'avais peur de ne pas pouvoir m'en sortir financièrement. Des amis m'ont donné les coordonnées de plusieurs thérapeutes conjugaux, et nous en avons rencontré trois. Malgré tout, je sentais depuis longtemps que ça ne pouvait pas durer comme ça. Au départ, je pensais que c'était à moi de me réajuster. J'ai donc pris ma santé en main en mangeant mieux et en faisant du sport. J'ai arrêté l'alcool, passé un diplôme de yoga et pris mes troubles du sommeil à bras-le-corps. J'étais autrice indépendante, le métier de mes rêves, auquel j'avais enfin le temps de me consacrer pleinement l'aînée était à l'école et le cadet, à la crèche à mi-temps. Je réussissais dans tous les domaines mais je n'étais pas heureuse. Je me sentais enfermée, irritable, au bord de la dépression. Parfois, je me disais "C'est peut-être ça, d'être mariée avec deux enfants. Peut-être que tout le monde ressent la même chose." J'ai donc fait le point sur ma vie. Mon mal-être venait principalement du fait que mon couple ne me rendait pas heureuse, et je ne pouvais plus l'ignorer. Dès l'instant où j'ai mis le doigt sur ce qui n'allait pas, j'ai cessé de me contenir lorsque je parlais à mon mari. Je lui reprochais tout et n'importe quoi de rentrer trop tard ou d'être trop concentré sur son téléphone. Je l'accusais toujours de ne pas pouvoir lui faire confiance. Je laissais ma colère prendre le dessus, et nous avions toujours les mêmes disputes car je ne refoulais plus mes besoins ni mes envies. En vérité, rien de tout cela n'avait vraiment d'importance. Au fond de moi, je savais que je n'étais pas heureuse dans mon couple et que je ne le serais peut-être jamais, quoi que fasse mon mari. Accepter cette vérité était douloureux, vis-à -vis de moi-même, mais surtout vis-à -vis de ma famille. Je ne pouvais imaginer être la personne qui allait la déchirer pour son petit confort personnel. Pendant des mois, voire des années, j'ai été bloquée par la culpabilité que j'étais sûre de ressentir si je décidais de divorcer. J'étais une mère malheureuse mais, au moins, nos enfants vivaient avec leurs deux parents. Ils ne devaient pas faire constamment des allées et venues ni partager leurs vacances entre deux foyers. Et même si mon mari et moi nous disputions plus que jamais, ce qui nous faisait souffrir tous les deux, la séparation me semblait impossible. Jusqu'au jour où j'ai atteint un point de non-retour. Mon mari venait de rentrer à la maison après un déplacement professionnel d'une semaine. Je m'étais rendu compte qu'en son absence, je n'étais pas constamment énervée. En plus, je dormais mieux. J'avais pris conscience que je ne pouvais plus sacrifier ma santé mentale plus longtemps. Les choses devaient changer. Quelques mois plus tard, après avoir retourné la question dans tous les sens, j'ai dit à mon mari que je souhaitais divorcer. Nous avons avancé doucement et douloureusement. L'annoncer aux enfants a été horrible. Ma fille s'est réfugiée dans sa chambre pour pleurer en enfouissant sa tête sous son oreiller. Elle a posé plein de questions sur ce qui allait se passer ensuite, terrifiée à l'idée qu'on se remarie et qu'elle doive nous partager avec quelqu'un d'autre. Nous avons essayé de faire la transition en douceur, pour les enfants. Nous avons loué un appartement pour y séjourner à tour de rôle pendant six mois. À la fin du bail, mon mari a emménagé dans une maison à quelques kilomètres de chez nous. J'étais prête pour ce changement et, après tout ce temps passé à nous préparer, j'avais le sentiment que les enfants l'étaient aussi. Ils avaient même hâte de décorer leurs nouvelles chambres. Plusieurs mois ont passé. Ils ne sont pas plaints une seule fois de notre nouveau mode de vie. Je n'aurais jamais imaginé qu'ils fassent preuve d'autant de résilience, malgré tous ces chamboulements. Chacun d'entre nous a dû faire preuve de courage, à sa manière. Je sais que c'était la bonne décision, mais il m'arrive quand même de me poser des questions. Avais-je fait suffisamment d'efforts? Aurions-nous pu faire en sorte que ça marche? Mon bonheur méritait-il que j'inflige une telle pression émotionnelle sur mon mari et mes deux enfants? C'est souvent le soir, quand tout est calme et que je m'apprête à m'endormir, que ces pensées familières me submergent. Je dois vraiment prendre sur moi pour m'en détourner. Sur le moment, je n'y arrive pas. Je ne me sens pas seule ni accablée par mon quotidien, je n'ai plus l'impression d'être débordée comme lorsque j'étais en couple, je suis soulagée de certaines tensions, mais la culpabilité me ronge encore. Je pense à la manière dont j'ai scindé notre famille en deux. J'imagine mon mari seul chez lui, et je me demande s'il va bien. La plupart des mères célibataires se plaignent d'être trop occupées pour avoir des rencards, et si elles parviennent à en trouver le temps, elles s'apitoient sur la médiocrité des relations amoureuses modernes. Elles disent qu'elles se sentent seules et qu'elles ont trop de choses à gérer les difficultés financières, les garderies trop chères, les courses à faire sans personne pour les aider... C'est vrai que la vie d'un père ou d'une mère célibataire est compliquée. Mais le plus dur pour moi est de savoir que je suis celle qui a renoncé à son couple, qui a laissé tomber, jeté l'éponge. Je suis celle qui était prête à passer à autre chose. Je suis convaincue que nous nous en sortons toutes pour le mieux, mais il y a des jours où je n'arrête pas de me dire que c'est mon besoin d'autre chose qui a brisé notre famille. Si je m'étais tue et que j'avais trouvé un moyen d'être heureuse dans ma vie telle qu'elle était, personne d'autre n'aurait souffert. Mon mari n'aurait pas eu à subir toutes ces épreuves au fil des dernières années, et mes enfants n'auraient pas eu à aller et venir entre deux maisons. Savoir que je suis responsable de notre divorce est un fardeau si lourd que j'ai parfois le sentiment de ne pas savoir comment m'en défaire. Le poids de la culpabilité m'empêche d'aller de l'avant. Chaque fois que je me sens bien, elle me fait replonger. J'ai donc du mal à être joyeuse, car je suis hantée par la question de savoir si je mérite d'être heureuse. Je dois creuser toujours plus profondément pour connaître la vérité, aussi difficile soit-elle à entendre. La vérité, c'est que je suis plus indulgente avec les autres. Si une autre mère venait me parler des problèmes persistants dans son couple, avec le sentiment qu'elle sait déjà quoi faire mais n'en trouve pas la force, je lui dirais que son bonheur compte tout autant que celui de n'importe qui. Je ne lui conseillerais jamais de rester juste pour son mari, ni même pour ses enfants. Quand une personne est profondément malheureuse, toute sa famille souffre. Je sais tout ça, mais je dois lutter pour ne pas l'oublier. Quand je me réveille le matin, je ne ressens plus cette culpabilité. Et je sais que plus je le fais, plus il devient naturel d'accueillir mes émotions, positives ou négatives, puis de les laisser partir afin de faire de la place pour autre chose. Après tout, c'est la raison pour laquelle j'ai changé de vie faire de la place. Je fais un câlin à mes enfants, qui sont heureux et bien dans leur peau. Je me fais un café, leur prépare leur déjeuner et nous partons tous les trois. Ensuite, je m'installe dans mon bistrot préféré, et une nouvelle émotion naît en moi. Je me sens soulagée d'avoir pris conscience du problème, puis d'avoir eu la force et la volonté de changer de vie car, même si cela n'a pas été facile, c'était le bon choix. Je sais que la culpabilité n'a pas totalement disparu. Je sais qu'elle réapparaîtra et que je devrai me raisonner, comme je le ferais pour une amie proche. Je sais que je dois faire preuve d'indulgence envers moi-même. Peut-être me sentirai-je toujours coupable d'avoir transfiguré ma famille, mais cela a aussi fait de moi une personne plus saine et plus heureuse, en plus d'une meilleure mère. C'est ce que je me dis dès que la culpabilité reprend le dessus. Et je sais que plus je m'ancrerai dans cette nouvelle vie, plus j'aurai confiance en moi. Ce blog, publié sur le HuffPost américain, a été traduit par Typhaine Lecoq-Thual pour Fast ForWord. À voir également sur Le HuffPost LIRE AUSSI J’ai demandé le divorce trois mois après m’être mariée Après le divorce des parents, un quart des jeunes ne voient plus leur père
je vous le dirai si je le savais