EHPADBois d'Olives & Accueil de Jour - PĂŽle GĂ©rontologique Roger AndrĂ© 97432 - RAVINE DES CABRIS Plus d'infos RĂ©sidence Moza 97432 - SAINT-PIERRE Plus d'infos EHPAD du Bras Long - PĂŽle GĂ©rontologique Roger AndrĂ© 97414 - ENTRE DEUX Plus d'infos EHPAD RĂ©sidence Saint-Pierre 97410 - SAINT PIERRE Plus d'infos Lamaison de Retraite E.h.p.a.d. Les Lataniers Ă  la Possession (Ile de la RĂ©union) a une capacitĂ© de plus de 60 personnes Hospice Albert Barbot Ă  Saint-Pierre L'hospice Albert Barbot Ă  Saint-Pierre de la rĂ©union est situĂ© Ă  Bois d'Olives Maison de Maisonde retraite. HĂ©bergement, services pour adultes handicapĂ©s. Pass sanitaire obligatoire. 10 r centre radio de bel air . 97441 Sainte Suzanne. Appeler Afficher le n° numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone +2 62 26 29 08 76 0. En savoir plus. Horaires. Aucun horaire renseignĂ© Prestations. Ă©tablissement d'accueil mĂ©dicalisĂ©; accompagnement Ă  la vie sociale; Ă©tablissement pour adulte autiste Trouverune maison de retraite Ă  Saint-Paul qui me convient. Il faut savoir que pour une personne ĂągĂ©e nĂ©cessitant des soins, une maison de retraite mĂ©dicalisĂ©e est vivement conseillĂ©e, votre choix devrait se porter sur un EHPAD Ă  Saint-Paul (actuellement on en compte 0). La rĂ©sidence autonomie (foyer logement auparavant) comme la MARPA quant Ă  elles ciblent davantage les Maisonsde retraite mĂ©dicalisĂ©es Ă  La RĂ©union La Possession est l'une des 10 municipalitĂ©s de La RĂ©union qui dispose des services de maisons mĂ©dicalisĂ©es pour personne ĂągĂ©e dĂ©pendante. Au sein du dĂ©partement, on retrouve 16 structures qui hĂ©bergent des retraitĂ©s dĂ©pendants. EHPAD& Maisons de retraite La RĂ©union (974) : 21 Ă©tablissements- Sanitaire-social EHPAD & Maisons de retraite - La RĂ©union (974) 21 rĂ©sultats L'annuaire sanitaire et social regroupe l'ensemble des informations relatives aux administrations, institutions et Ă©tablissements intervenant dans le secteur sanitaire et social. TyUUPpX. Maison de Retraite Ă  Saint-Pierre, Les Petales Foyer Albert Barbot coordonnĂ©es et capacitĂ© Les coordonnĂ©es Maison de Retraite - Les Petales, Foyer Albert BarbotB P 380 - BOIS D'OLIVES97432 Saint Pierre TĂ©lĂ©phone 02 62 49 50 96Fax 02 62 49 81 43CapacitĂ© totale 183 places 1La complexitĂ© de la communautĂ© humaine que constitue une maison de retraite, l’intensitĂ© des Ă©motions qui s’y vivent, l’apprĂ©hension des relations qui s’y tissent auraient pu justifier depuis longtemps l’intervention de psychologues dans ces institutions. Mais ce n’est que trĂšs rĂ©cemment que les psychologues ont commencĂ© Ă  faire leur apparition dans les maisons de retraite. Si quelques Ă©tablissements ont Ă©tĂ© pionniers en la matiĂšre en crĂ©ant des postes il y a une dizaine d’annĂ©es, il a fallu attendre l’entrĂ©e dans la dĂ©marche qualitĂ© et le rĂ©fĂ©rentiel AngĂ©lique » pour que soit davantage affirmĂ© officiellement l’intĂ©rĂȘt d’un accompagnement psychologique dans les institutions. 2La vie d’une personne ĂągĂ©e en maison de retraite ne peut laisser personne indiffĂ©rent. Pour le personnel, les retentissements intimes sont multiples et personne, quelle que soit l’efficacitĂ© des moyens de dĂ©fense mis en place, ne peut Ă©chapper aux Ă©chos renvoyant Ă  sa propre histoire. L’écoute de ce qui se dit dans les rĂ©unions, dans les couloirs, les salles de pause est, Ă  cet Ă©gard, fort instructive. Elle nous renseigne sur ce qui se joue du fait du contexte de travail, de la confrontation aux histoires familiales qui vont rĂ©activer des Ă©vĂšnements personnels anciens ou servir de rĂ©vĂ©lateur ou de catalyseur Ă  des difficultĂ©s actuelles. LA CONFRONTATION AU GRAND ÂGE, À LA DÉPENDANCE, À LA DÉMENCE, À LA MORT3CĂŽtoyer les personnes qui peuplent aujourd’hui nos Ă©tablissements nous renvoie inĂ©vitablement Ă  notre possible devenir Et si j’étais comme ça quand je serai vieille ?»; Il vaut mieux ĂȘtre mort que dans cet Ă©tat !». La confrontation au grand vieillissement est en elle-mĂȘme Ă©prouvante, nous le savons, car la vieillesse dans les institutions est le plus souvent difficile, pathologique, marquĂ©e par la dĂ©tĂ©rioration physique, psychique, par les pertes, la solitude, l’abandon. Nous savons aussi que notre accompagnement se terminera, dans la plupart des cas, par la mort du rĂ©sident, et nous avons rĂ©guliĂšrement de nouveaux deuils Ă  faire, alors que les prĂ©cĂ©dents n’ont pas forcĂ©ment Ă©tĂ© achevĂ©s
 4Des visages, des personnalitĂ©s, des attitudes et des comportements de rĂ©sidents nous remettent parfois aussi brutalement face Ă  des figures de notre histoire, rĂ©activent des frustrations, des manques ou de profondes affections anciennes dont le deuil n’est pas fait. Nous entendons alors des paroles comme J’aurais bien aimĂ© avoir une grand-mĂšre comme elle»; Ce monsieur me rappelle mon oncle, je l’aimais tellement
 ». 5Travailler en gĂ©rontologie, c’est voir sa propre histoire constamment questionnĂ©e, remise sur le tapis », revisitĂ©e, rĂ©activĂ©e; c’est ĂȘtre confrontĂ© tous les jours au sens de sa vie. 6Travailler en gĂ©rontologie, c’est s’exposer tous les jours Ă  une demande relationnelle, quantitative et qualitative, Ă  laquelle on ne peut jamais rĂ©pondre complĂštement. L’écart entre tout ce que l’on donne et tout ce qu’il serait nĂ©cessaire de donner pour le bien-ĂȘtre des personnes ĂągĂ©es ne peut que provoquer un dĂ©sĂ©quilibre gĂ©nĂ©rateur de stress. Dans nos Ă©tablissements, l’idĂ©al de la pratique soignante est rĂ©guliĂšrement mis Ă  mal. Et chacun risque de se retrouver plus souvent face Ă  ses limites et ses insatisfactions que face Ă  des ressources et des gratifications. LA CONFRONTATION AUX ROMANS FAMILIAUX »7En maison de retraite, les familles font beaucoup parler le personnel, parfois au moins ou davantage que les rĂ©sidents
 Il faut dire que certaines sont trĂšs prĂ©sentes, trop » prĂ©sentes aux dires de certains agents, et les problĂšmes qu’elles posent sont parfois autant, si ce n’est plus difficiles Ă  gĂ©rer que ceux de leur parent. Certaines sont sur le registre permanent de l’agressivitĂ©, reflet probable de leur culpabilitĂ© inconsciente; d’autres sont d’une exigence extrĂȘme et n’ont que trop bien assimilĂ© la notion de client roi » Puisque nous payons pour notre parent, il a droit Ă  tout », rien ne doit lui ĂȘtre refusĂ©, le service rendu doit ĂȘtre irrĂ©prochable, mieux que dans un hĂŽtel 4 Ă©toiles; aucun incident n’est tolĂ©rĂ©, que ce soit au niveau du service hĂŽtelier, des soins, de l’animation, de la surveillance qui doit ĂȘtre sans faille, quitte Ă  ne plus laisser aucune libertĂ© au rĂ©sident. Ils demandent Ă  l’institution une qualitĂ© de service sans faille, espĂ©rant ainsi faire un sort Ă  leur culpabilitĂ© en offrant Ă  leur parent ce qu’il y a de mieux ». 8Au contraire, d’autres familles vont ĂȘtre l’objet de vives critiques de la part du personnel du fait de leur absence elles ne viennent voir leur parent qu’une ou deux fois par an, et encore
 On ne les voit jamais, ils s’en foutent complĂštement
 »; Je ne comprends pas, elle est si gentille Mme M
. L’abandonner comme ça
 c’est leur mĂšre quand mĂȘme !»;Oh, ses enfants, Ă  partir du moment oĂč ils ont rĂ©cu-pĂ©rĂ© son argent, on ne les a plus revus !»;Si c’est pas malheureux de finir seul, de cette façon !». 9Et puis il y a les familles Ă  propos desquelles on ne tarit pas d’éloges Ils sont d’une gentillesse ces gens ! Toujours contents, jamais une critique Ă  faire ! Quand ils viennent, ils nous disent toujours un mot gentil, ils nous font des compliments sur l’établissement et la qualitĂ© de notre travail». S’il y a un problĂšme, ces personnes se montrent toujours trĂšs comprĂ©hensives. Il arrive mĂȘme que l’on s’étonne de la qualitĂ© de la prĂ©sence de la famille compte tenu du caractĂšre de leur proche Pourtant, avec tout ce qu’elle leur en fait voir ! Quand ils viennent, elle n’arrĂȘte pas de se plaindre, de leur dire qu’ils ne viennent pas assez souvent, de leur reprocher de ne pas l’avoir prise chez eux. Ils ont une patience
 Moi, je l’aurais envoyĂ©e bouler depuis longtemps !» 10Nous ne pouvons ignorer qu’une personne ĂągĂ©e en institution est au centre d’une dynamique familiale et d’une problĂ©matique Ă  la fois institutionnelle et personnelle pour les soignants. 11Les rĂ©actions des parents et proches sont Ă  mettre en regard de l’histoire familiale, du contexte du placement et de ses enjeux. L’entrĂ©e en institution, la survenue de la dĂ©pendance du parent favorisent frĂ©quemment la rĂ©surgence de vieux dossiers », de conflits, rancoeurs, frustrations, parfois trĂšs anciens et non digĂ©rĂ©s. J’ai souvent le sentiment que de vieux comptes cherchent Ă  se rĂ©gler parce que tout le monde, au fond, sait bien que la personne ĂągĂ©e est entrĂ©e dans sa derniĂšre trajectoire de vie. Tout se passe comme si des choses cherchaient Ă  se dire parce qu’il reste probablement peu d’occasions et de temps pour le faire. Le rĂ©sident et / ou certains membres de la famille tentent parfois de faire prendre parti Ă  des soignants en leur racontant des Ă©vĂ©nements familiaux marquants et certains conflits plus ou moins anciens, peut-ĂȘtre dans l’objectif inconscient de valider leur positionnement dans toute cette histoire, de rencontrer quelqu’un qui leur donne raison et les rassure sur ce qu’ils ont fait. Les rĂ©actions des soignants sont Ă  rattacher Ă  leur propre histoire, Ă  leur vĂ©cu familial actuel, Ă  leur problĂ©matique affective et Ă  leur niveau de fatigue et de lassitude au moment des Ă©vĂ©nements. 12Apprendre Ă  relativiser les situations, Ă  prendre de la distance et, surtout, Ă  ne pas juger, est une entreprise de longue haleine qui demande, de surcroĂźt, un important travail sur soi. 13Les histoires familiales souvent trĂšs complexes auxquelles nous sommes confrontĂ©s ne peuvent pas laisser indiffĂ©rent et les jugements de valeur peuvent rapidement faire leur apparition. Il est d’autant plus difficile de rester neutre dans ces occasions, que nous connaissons diffĂ©rents protagonistes de l’histoire familiale, que nous Ă©prouvons plus ou moins de sympathie pour les uns et les autres, que nous avons diffĂ©rentes versions du scĂ©nario familial et que nous pouvons ĂȘtre conduits, plus ou moins inconsciemment Ă  faire davantage confiance au discours de certains, parce que nous sommes plus sensibles Ă  ce qui nous paraĂźt ĂȘtre les drames qu’ils ont vĂ©cus. 14Il est alors important pour moi, psychologue, de ne pas se laisser prendre dans le jeu familial, tout en apportant aide et soutien Ă  la fois au rĂ©sident et Ă  sa famille, ce qui relĂšve parfois d’un difficile talent d’équilibriste, et ce, d’autant que le personnel est parfois Ă©galement impliquĂ© dans l’affaire ! J’apprends ainsi parfois qu’une aide-soignante ou une infirmiĂšre a recommandĂ© » Ă  la famille de venir voir leur parent moins souvent
 J’entends, au dĂ©tour d’un couloir ou au cours d’une rĂ©union de service, des jugements Ă  l’emporte piĂšce comme De toute façon, cette femme, elle a toujours Ă©tĂ© mĂ©chante, sa fille me l’a dit; ce n’est donc pas Ă©tonnant qu’on ait des difficultĂ©s avec elle !»; Ce pauvre homme, sa femme l’a laissĂ© tomber quand il a commencĂ© Ă  ĂȘtre malade alors qu’il avait toujours tout fait pour elle; elle a tout pris, et elle est partie sans rien dire Ă  personne, c’est son neveu qui me l’a dit», paroles qui tĂ©moignent bien des retentissements personnels que suscite l’histoire des rĂ©sidents que nous accueillons. Il est courant d’entendre, et je fais partie de ceux qui le souhaitent Ă©galement, qu’il est important d’avoir des Ă©lĂ©ments sur l’histoire de vie des personnes ĂągĂ©es. S’il est en effet fondamental de savoir un tant soit peu comment la personne a vĂ©cu, quels ont Ă©tĂ© les Ă©vĂ©nements marquants de sa vie, quels sont ses intĂ©rĂȘts, ses souhaits, ses valeurs, il n’en est pas moins important de rester vigilant sur le fait que l’histoire racontĂ©e n’est pas la vĂ©ritable histoire. La vĂ©ritable histoire n’existe pas; chaque point de vue sur une trajectoire familiale est vrai pour la personne qui l’exprime. L’histoire est faite de la multiplicitĂ© de ces points de vue. Les souvenirs sont toujours revisitĂ©s et rĂ©amĂ©nagĂ©s par l’inconscient des uns et des autres, de la personne elle-mĂȘme comme de ses proches. Une trajectoire de vie est d’une grande complexitĂ©; nous ne savons pas grand chose des 70,80 ou 90 ans qui ont prĂ©cĂ©dĂ© l’entrĂ©e en institution de la personne ĂągĂ©e
 Il serait nĂ©cessaire que les Ă©quipes aient du temps pour travailler ce qui peut ĂȘtre parfois remuĂ© en chacun d’entre nous par ce que nous savons ou croyons savoir de toutes ces vies que nous cĂŽtoyons et que nous accompagnons dans leurs derniers instants
 Mais lĂ  aussi le temps manque
 LES DIFFICULTÉS PERSONNELLES DES SOIGNANTS15En gĂ©rontologie, nous sommes constamment questionnĂ©s sur le sens de notre vie. De nombreux membres du personnel ont ainsi parfois besoin de parler. Ce qui est Ă©voquĂ© dans mon bureau, mais plus souvent dans les couloirs, entre deux portes », dans les salles de transmission peut renvoyer directement Ă  des situations de travail difficiles Ă  vivre, soit avec les rĂ©sidents, soit avec les collĂšgues. Mais aussi, et de plus en plus souvent, sont Ă©voquĂ©es des questions personnelles un divorce en cours, un problĂšme avec ses enfants, la maladie ou le dĂ©cĂšs d’un proche et la souffrance que cela occasionne, le retour Ă  la mĂ©moire de situations vĂ©cues pendant l’enfance, la maltraitance, la difficultĂ© de vivre seul, le retour de deuils anciens non terminĂ©s
 Il me semble que ces dimensions personnelles mĂ©ritent d’ĂȘtre prises en compte dans le cadre de mon travail, ce qui a d’ailleurs Ă©tĂ© validĂ© par la direction de l’établissement. Justement parce que pouvoir s’allĂ©ger un peu de ses problĂšmes personnels peut permettre d’ĂȘtre un peu plus et un peu mieux prĂ©sent avec les rĂ©sidents. Et aussi parce que nous faisons l’hypothĂšse que le contexte de travail accentue, voire met Ă  jour, de façon plus consciente, les difficultĂ©s de l’existence. L’ACCOMPAGNEMENT PSYCHOLOGIQUE DES PERSONNELS16Dans nos Ă©tablissements, c’est, Ă  mon sens, un travail de liaison des registres personnel et professionnel qui peut permettre Ă  chacun de se positionner de la façon la plus adĂ©quate possible dans la relation soignant / rĂ©sident, soignant / famille du rĂ©sident. Et pour reprendre la formule d’un collĂšgue, sauvegarder l’humanitĂ© dans la relation vaut non seulement pour la personne ĂągĂ©e mais aussi pour le personnel». La relation Ă  l’autre, la communication avec le sujet ĂągĂ©, la vie avec ces personnes souvent atteintes dans leur intĂ©gritĂ© physique et psychique, le travail en Ă©quipe s’apprennent au fil du temps en travaillant sur son expĂ©rience et son vĂ©cu personnels et en articulant thĂ©orie et pratique dans des lieux permettant cette dialectique. 17L’accompagnement psychologique des personnels me semble donc fondamental dans une dĂ©marche d’amĂ©lioration de la qualitĂ© de vie des rĂ©sidents. Ce travail peut s’articuler autour de trois orientations LibĂ©rer la parole de chacun dans l’établissement, donner la possibilitĂ©, le droit de s’exprimer sur ce qu’on ressent, sur ce qu’on vit au quotidien. Une des spĂ©cificitĂ©s de l’intervention d’un psycho-logue en maison de retraite est l’ouverture d’espaces de paroles, qu’ils soient formels ou informels. Favoriser la communication interne, entre les individus, entre les diffĂ©rents services de l’établissement, faire circuler l’information afin de dĂ©cloisonner l’intervention de chacun et de contribuer au dĂ©veloppement de l’approche globale des rĂ©sidents. 18Ces deux orientations ne peuvent cependant prendre tout leur sens que si la direction et les cadres y sont favorables, car la parole ne peut pas ĂȘtre libĂ©rĂ©e d’un cĂŽtĂ© et ignorĂ©e, muselĂ©e ou condamnĂ©e de l’autre. Il n’est pas question de gommer les problĂšmes et les conflits, mais de les rĂ©vĂ©ler, d’en faire prendre conscience Ă  chacun afin de les prendre en compte et de les traiter. Une liaison entre accompagnement des personnels et travail institutionnel me semble donc nĂ©cessaire. Les sentiments, les Ă©motions, les avis, voire les critiques exprimĂ©s dans les espaces de paroles ouverts peuvent ĂȘtre des lieux de questionnement de l’institution dans lesquels les agents viennent parler de leur expĂ©rience, articuler parole personnelle et parole professionnelle, vĂ©cu personnel et contexte institutionnel. Il n’est pas question de dire qu’on peut traiter dans un mĂȘme lieu expression et Ă©laboration des Ă©motions d’une part et formalisation du projet institutionnel d’autre part, ce qui ne ferait qu’entretenir la confusion. Mais, tout en travaillant sur le registre Ă©motionnel et le retentissement affectif des Ă©vĂšnements, tout en respectant le caractĂšre de confidentialitĂ© de ce qui est exprimĂ© et qui ne saurait donner lieu Ă  des rapports ou des comptes-rendus communiquĂ©s Ă  l’autoritĂ© mĂ©dicale ou administrative, une articulation est possible et intĂ©ressante avec un travail sur le projet institutionnel et avec le plan de formation. Cette articulation est d’autant plus importante que des Ă©tudes conduites aux Etats-Unis ont montrĂ© que les groupes de parole, s’ils ne sont pas accompagnĂ©s de changements significatifs dans l’institution, peuvent conduire au dĂ©couragement, voire intensifier les conflits et l’insatisfaction. De surcroĂźt, les groupes de parole ont essentiellement dĂ©montrĂ© leur efficacitĂ© dans des contextes Ă  ratios personnel par malade Ă©levĂ©s, ce qui est loin d’ĂȘtre le cas en gĂ©rontologie. 19l Favoriser la prise en compte des aspects psychologiques de la vie des individus et des groupes, dĂ©coder les comportements problĂ©matiques des rĂ©sidents et des familles, aider Ă  la comprĂ©hension des phĂ©nomĂšnes conscients et inconscients qui se jouent entre les diffĂ©rents acteurs. L’intervention du psychologue peut alors s’inscrire au cƓur de la prise en charge institutionnelle par sa participation Ă  des rĂ©unions de services ou de synthĂšse, lieux de plein exercice de l’approche pluri- et inter- disciplinaire. 20Dans l’établissement oĂč je travaille, le versant de mon activitĂ© en rapport direct avec le personnel se rĂ©alise autour des axes suivants un travail d’accompagnement psychologique de proximitĂ© », sous forme informelle, comme je l’ai Ă©voquĂ© prĂ©cĂ©demment; la conduite de rĂ©unions de rĂ©gulation d’équipe, service par service, mais avec l’ensemble des services de soins, administratifs, logistiques, d’animation, rĂ©unions oĂč les participants peuvent s’exprimer sur le vĂ©cu de leur travail, de leurs relations avec les rĂ©sidents, les familles, les autres soignants, les cadres, la direction
 l’exercice d’un rĂŽle de personne ressource » quant Ă  des dysfonctionnements d’ordre individuel, ou collectif, ou institutionnel; la participation aux rĂ©unions hebdomadaires de chaque service de soins. 21Sur le versant purement institutionnel, j’ai la chance de travailler dans un Ă©tablissement oĂč le directeur a une conception participative de la direction. J’ai donc pu participer Ă  l’élaboration du projet institutionnel, et je contribue actuellement, Ă  son suivi, son Ă©valuation et Ă  l’élaboration Ă©ventuelle des adaptations nĂ©cessaires. Des rĂ©unions de direction qui rassemblent le directeur, les cadres infirmiers, les cadres administratifs, depuis peu le nouveau mĂ©decin coordonnateur, et moi-mĂȘme ont lieu rĂ©guliĂšrement. Selon les thĂšmes traitĂ©s, de temps en temps, le chef de cuisine, la responsable d’animation et le responsable de la lingerie se joignent au groupe. 22En ce qui me concerne, j’interviens pour donner des avis, tĂ©moigner de ce que je sens du climat de la maison, des problĂšmes rencontrĂ©s sur le terrain par les uns ou les autres, faire des propositions. Je dis souvent que je suis le nez » de la maison de retraite. N’ayant pas de fonction hiĂ©rarchique, n’occupant pas un temps plein, il m’est plus facile d’ĂȘtre Ă  l’écoute avec une distance un peu plus grande. Mon statut de cadre fonctionnel sans pouvoir hiĂ©rarchique me permet de travailler Ă  l’interface de la direction et du personnel dans une perspective d’information, d’écoute et de comprĂ©hension mutuelles, qui peut d’ailleurs passer par la confrontation ! Ces rĂ©unions me permettent Ă©galement de mieux comprendre la dynamique institutionnelle, de mieux articuler problĂ©matiques personnelles et institutionnelle et, lorsque cela me semble possible, d’apporter ma petite contribution au changement engagĂ© dans l’établissement. 23Je suis convaincue que la meilleure garantie de l’obtention de rĂ©sultats sur le terrain et d’un rĂ©el travail d’équipe au sein de l’établissement est l’existence d’une Ă©quipe et d’un projet au niveau des cadres eux-mĂȘmes. LES LIMITES ACTUELLES À L’ACCOMPAGNEMENT PSYCHOLOGIQUE DU PERSONNEL EN MAISON DE RETRAITE24Pour qui a cĂŽtoyĂ© d’un peu prĂšs une maison de retraite, le manque de temps et de moyens, en particulier au niveau des effectifs, saute aux yeux. 25 Les espaces de paroles sont alors souvent le dĂ©versoir de la fatigue, du stress, du ras le bol » devant la difficultĂ© du travail, la course » perpĂ©tuelle, et le manque de respect des rĂ©sidents qu’elle occasionne. ComplĂštement envahis, et de façon rĂ©currente, par les problĂšmes de personnel, ces lieux ne jouent alors parfois plus leur rĂŽle d’expression et d’élaboration des Ă©motions en ce qui concerne les relations aux rĂ©sidents. Les rĂ©unions de service, un peu plus longues que les transmissions quotidiennes, permettent de faire un tour un peu plus dĂ©taillĂ© de tous les rĂ©sidents du service. Mais ne nous leurrons pas une heure pour 60,70 rĂ©sidents, c’est dĂ©risoire. Autant dire qu’il n’est pas question de prĂ©tendre Ă©laborer de rĂ©els projets individualisĂ©s; tout au plus Ă©voquons nous les problĂšmes les plus importants, soit mĂ©dicaux, soit comportementaux. C’est Ă©galement Ă  ce moment que peuvent ĂȘtre transmis, par les uns ou les autres, quelque information importante Ă  propos d’une personne ou de sa famille ou bien les Ă©ventuels dĂ©sirs exprimĂ©s par le rĂ©sident. C’est lĂ  que peut ĂȘtre formulĂ©e la demande d’un suivi plus rapprochĂ© de certaines personnes, soit par moi-mĂȘme, soit par les animatrices qui participent Ă©galement Ă  la rĂ©union. Il arrive, de temps en temps, que ces rĂ©unions soient consacrĂ©es, au moins partiellement, au fonctionnement du service, ou Ă  un thĂšme plus prĂ©cis qu’il a paru important de traiter Ă  ce moment-lĂ , comme, par exemple la conduite Ă  tenir face Ă  certains problĂšmes posĂ©s par des rĂ©sidents, des familles. Mais nous sommes encore loin de ce qu’il faudrait faire pour amĂ©liorer de façon trĂšs significative la qualitĂ© de l’accompagnement des rĂ©sidents accueillis. Les problĂšmes relationnels entre personnels et rĂ©sidents sont nombreux dans les Ă©tablissements comme les nĂŽtres. Ils prennent d’autant plus d’importance que nous accueillons de plus en plus de personnes confuses, dĂ©mentes ou malades psychiatriques de longue date. Si des formations Ă  la relation et Ă  la communication avec ces personnes sont mises en place, elles ne sont pas suffisantes pour rĂ©ellement intĂ©grer les attitudes recommandĂ©es. Chaque situation vĂ©cue est diffĂ©rente, simplement parce que les personnes en jeu ne sont pas les mĂȘmes. Qui plus est, l’ĂȘtre humain est beaucoup plus complexe que toutes les techniques destinĂ©es Ă  faciliter son approche. Il faudrait donc pouvoir analyser davantage, et en Ă©quipe, les difficultĂ©s rencontrĂ©es. De nombreux points seraient Ă  aborder pour tenter de comprendre et donner du sens Ă  ce qui se passe. Mais, vous l’avez compris, le temps manque
 J’ai la sensation de souvent faire du replĂątrage, et je saisis quelques fois une situation au vol pour pousser la rĂ©flexion un tout petit peu plus loin. L’accompagnement au changement demande Ă©normĂ©ment de temps, d’énergie, d’investissement, car les rĂ©sistances sont importantes, les pesanteurs institutionnelles difficiles Ă  faire bouger. Les conditions de travail actuelles sont pĂ©nibles pour tout le monde, directeurs et cadres y compris, mĂȘme s’il ne s’agit pas des mĂȘmes difficultĂ©s. Le dĂ©couragement peut nous guetter devant l’accumulation des problĂšmes Ă  rĂ©soudre. Dans ce contexte, il est particuliĂšrement important, pour le psychologue, de ne pas ĂȘtre Ă  temps plein dans la structure afin de ne pas ĂȘtre complĂštement dedans », de ne pas se laisser happer » par les difficultĂ©s de fonctionnement du quotidien. Le statut de psychologue confĂšre une position privilĂ©giĂ©e pour un travail sur le cadre institutionnel. Mais en tant que salariĂ© de l’établissement, il est concernĂ© par ce travail en tant que sujet appartenant Ă  cette institution. Il est donc nĂ©cessaire d’introduire une extĂ©rioritĂ© » Ă  un autre niveau, par exemple celui de la formation ou du conseil, comme nous avons choisi de le faire dans l’établissement oĂč je travaille. 26L’accompagnement psychologique en maison de retraite peut prendre diffĂ©rentes formes en fonction de la demande institutionnelle, du contexte, des prioritĂ©s du psychologue. Il peut concerner l’activitĂ© des soignants comme l’accompagnement des rĂ©sidents et des familles. Mais, en tout Ă©tat de cause, il doit s’inscrire au cƓur de la prise en charge institutionnelle et prendre en compte la dimension des collectifs. A l’heure actuelle, dans nos Ă©tablissements, je ne pense pas qu’on puisse prĂ©tendre instaurer un espace de travail clinique sans se prĂ©occuper de la dynamique institutionnelle. La fondation d’une communautĂ© des SƓurs de la MisĂ©ricorde Ă  l’Ile de la RĂ©union trouve ses origines dans une rencontre entre Mgr GUIBERT, Ă©vĂȘque de la RĂ©union, en dĂ©placement Ă  SĂ©es et la RĂ©vĂ©rende MĂšre Ambroisine, SupĂ©rieure GĂ©nĂ©rale, le 8 novembre 1961. Mgr GUIBERT se fait le porte-parole du pĂšre FAVRON crĂ©ateur et directeur d’un foyer de jeunes filles Ă  Bois d’Olive qui lance un appel urgent. Il a besoin de religieuses pour l’aider au service de l’UOSR Union Sociale des ƒuvres RĂ©unionnaises afin de Soigner les malades et handicapĂ©s abandonnĂ©s par la sociĂ©tĂ© et les familles. Former et encadrer les jeunes filles dĂ©sirant donner leur vie pour servir toutes ces dĂ©tresses humaines et spirituelles. AprĂšs une reconnaissance des lieux faite par MĂšre Ambroisine et un temps rĂ©flexion, trois SƓurs reçoivent leur envoi en mission lors d’une cĂ©rĂ©monie prĂ©sidĂ©e par Monseigneur PIOGER Ă  la CathĂ©drale de SĂ©es, le 16 janvier 1963. A cette occasion MĂšre Ambroisine, la SupĂ©rieure GĂ©nĂ©rale, s’exprime C’est la premiĂšre fois que des religieuses de notre Ordre s’en vont si loin ! Nous avions dĂ©jĂ  des missions actives en Afrique du Nord, Ă  BĂŽne et Ă  Sou Kara
 Mais celles-ci s’en vont Ă  14 000 kilomĂštres de SĂ©es, jusqu’à St-Denis de la RĂ©union oĂč les attend Monseigneur Guibert
 ». Atterrissant sur l’Ile le 18 janvier 1963, elles seront rejointes par d’autres SƓurs et se verront confier la mission d’assurer la responsabilitĂ© de surveillantes de diffĂ©rents services du foyer. de former et d’encadrer les filles dans leur formation de travailleuses familiales, aides mĂ©nagĂšres, aides-soignantes. de leur assurer des cours de doctrine, de morale et de biensĂ©ance. Dociles Ă  l’Esprit, comme les voiles d’un bateau poussĂ© par le vent, elles iront lĂ  oĂč la mission les appelle. De Bois d’Olive, elles iront Ă  l’HĂŽpital d’enfants de Saint-Louis oĂč leurs conditions de vie seront dures et prĂ©caires. Puis elles migreront Ă  Saint-Pierre en 1975, Ă  Sainte-Clotilde en 1998 et tout rĂ©cemment, en 2011, une nouvelle communautĂ© a vu le jour Ă  Sainte-Marie au sein de l’EHPA RĂ©sidence la MisĂ©ricorde ». ConsacrĂ©es et envoyĂ©es, en communautĂ© fraternelle, nous vivons les exigences de la Parole de Dieu Ce que vous avez fait Ă  l’un de ces petits c’est Ă  moi que vous l’avez fait » ; Que celui qui exerce la MisĂ©ricorde, le fasse en rayonnant de joie » ConsacrĂ©es et envoyĂ©es, nous allons de jour comme de nuit, rejoindre sur leur lieu de vie, ceux qui souffrent, les malades, les mourants, les familles en difficultĂ© et endeuillĂ©es. À la maison de retraite la MisĂ©ricorde » Ă  Sainte-Marie. À la maison de retraite la MisĂ©ricorde » Ă  Sainte-Marie. À la maison de retraite la MisĂ©ricorde » Ă  Sainte-Marie. À la maison de retraite la MisĂ©ricorde » Ă  Sainte-Marie. Au cƓur des rĂ©alitĂ©s humaines, nous voulons vivre les exigences d’accueil et d’écoute, de prĂ©sence amicale et comprĂ©hensive, de disponibilitĂ©, de proximitĂ© Ă  l’égard de tous et surtout des plus pauvres, dans un Ă©change oĂč l’on reçoit autant que l’on donne. » LV 120 Sortie des rĂ©sidents de la maison de retraite la MisĂ©ricorde » Ă  Sainte-Marie. Sortie au Cirque de Mafate Avec les enfants adorateurs – Bois de NĂšfles. EngagĂ©es comme salariĂ©es, bĂ©nĂ©voles ou au sein d’une activitĂ© libĂ©rale, nous signifions que ce mystĂšre de MisĂ©ricorde confiĂ© Ă  la CongrĂ©gation, nous concerne toutes, lĂ  oĂč nous sommes envoyĂ©es, quel que soit notre travail, notre profession, notre santĂ©, notre Ăąge. Bernard Laville, directeur des services techniques, prĂ©sente la maquette de la future maison de retraite. © CrĂ©dit photo Photo É. A. Par É. le 26/06/2012 Ă  0h00 La rĂ©union de mercredi a permis de lever le voile sur le projet. Lors de la premiĂšre rĂ©union de quartier, les habitants du secteur de la plage ont pu apprendre que la construction de la future maison de retraite commencerait en septembre. Elle sera situĂ©e en bas de la rue d'Armatonde, prĂšs des bĂątiments de la buanderie de l'HĂŽpital marin. Elle sera opĂ©rationnelle fin 2013, dĂ©but 2014. Elle accueillera 14 lits de plus que la maison de retraite Haizpean, soit 73 au total. Les frais de sĂ©jour seront les mĂȘmes, pour rĂ©pondre Ă  une prĂ©occupation d'une intervenante. AprĂšs les travaux, la rue d'Armatonde sera refaite. Tout Ă  cĂŽtĂ© du site, une nouvelle dĂ©sodorisation de la station d'Ă©puration sera entreprise trĂšs prochainement, a annoncĂ© le maire. RĂ©union aux Joncaux Le maire, Jean-Baptiste Sallaberry, ira Ă  nouveau Ă  la rencontre des Hendayais lors d'une rĂ©union publique, ce mardi Ă  18 h 30, au quartier des Joncaux centre social Denentzat, jeudi Ă  19 heures Ă  l'Ă©cole de Lissardy pour les quartiers de Lissardy, Sopite, Aguerria et de la Corniche, ainsi que vendredi Ă  19 heures Ă  la mairie. Quel est le rĂŽle du conseil de vie sociale en maison de retraite ? Ehpad Le Conseil de Vie Sociale Le CVS est rĂ©gi par la loi du 2 janvier 2002 La loi du 02 janvier 2002 garantit les droits des rĂ©sidents en maisons de retraite et les autorise Ă  participer au fonctionnement de l'ehpad. Pour cela, il y a le Conseil de Vie Sociale ou CVS obligatoire dans tout ehpad. Comment est composĂ© le Conseil de Vie Sociale en EHPAD ? Des reprĂ©sentants des rĂ©sidents, familles et personnel Ehpad Le Conseil de Vie Sociale comprend 2 reprĂ©sentants des rĂ©sidents ; ces derniers sont Ă©lus au scrutin secret par les rĂ©sidents de la maison de retraite ; 1 reprĂ©sentant des familles qui est lui aussi Ă©lu par au scrutin secret par l'ensemble des familles ; 1 reprĂ©sentant du personnel ; 1 reprĂ©sentant de l'organisme gestionnaire. La durĂ©e du mandat est d'un an au moins renouvelable sur 3 ans. Le prĂ©sident est Ă©lu par et parmi les usagers de l'ehpad. Qui peut faire partie du Conseil de Vie Sociale en EHPAD ? C’est le PrĂ©sident du CVS qui fixe l’ordre du jour de la rĂ©union. Fonctionnement du Conseil de Vie Sociale d’un EHPAD ? Combien de rĂ©union CVS par an en ehpad ? Le Conseil de Vie Sociale se rĂ©unit au moins 3 fois par an sur convocation du prĂ©sident ou Ă  la demande des 2/3 des membres du conseil. C'est le prĂ©sident du Conseil de Vie Sociale qui fixe l'ordre du jour qui doit ĂȘtre communiquĂ© au moins 8 jours avant la date prĂ©vue du conseil de vie sociale. Le rĂ©glement intĂ©rieur est Ă©tabli par le Conseil de Vie Sociale dĂšs la premiĂšre rĂ©union. A la fin du CVS, les conclusions sont rĂ©digĂ©es et pourront ĂȘtre consultĂ©es par les rĂ©sidents, les familles et le personnel de la maison de retraite. Les personnes Ă©lues au Conseil de Vie Sociale de l'EHPAD sont soumises au secret professionnel. Quel est le rĂŽle du conseil de vie sociale en EHPAD ? En Ehpad, le CVS donne son avis et fait des propositions sur le quotidien Le Conseil de Vie Sociale donne son avis et peut faire des propositions sur le fonctionnement de la maison de retraite L'organisation de la vie quotidienne Les activitĂ©s et les animations Les projets de travaux ou d'Ă©quipements La nature et le prix des services L'animation de la vie collective et les mesures prises pour favoriser les relations au sein de la maison de retraite. DĂ©battre des problĂšmes survenus et trouver des solutions Le Conseil de Vie Sociale est Ă©galement consultĂ© lors de l'Ă©laboration et de la modification du rĂ©glement de fonctionnement et du projet d'Ă©tablissement. En EHPAD, le CVS donne son avis et peut faire des propositions liĂ©es au fonctionnement de la structure sur les animations, les projets de travaux etc... Le dĂ©cret de 2023 pour le CVS prĂ©voit un rĂšglement intĂ©rieur, plus de rĂ©unions, la formation des reprĂ©sentants des personnes... Evolution du CVS dĂšs 2023 ? Pour une meilleure participation des usagers dans les CVS DĂšs le 1er janvier 2023, un DĂ©cret du ministĂšre de la SantĂ© et des SolidaritĂ©s va modifier le fonctionnement du Conseil de Vie Sociale dans les EHPAD, les Ă©tablissements sociaux et mĂ©dico-sociaux. Cette modification Ă©largit la composition du CVS et instaure l'obligation du rĂ©glement intĂ©rieur. L'HAS dans un document suite Ă  son Conseil pour l'Engagement des Usagers CEU propose entre autres L'augmentation du nombre de rĂ©unions actuellement 3 ou 4 par an Un droit Ă  la formation des reprĂ©sentants des personnes accompagnĂ©es et de l'ensemble du CVS Ă  chaque renouvellement. Le CEU souhaite une plus grande collaboration entre les CVS et les commissions d'usagers pour "favoriser les ponts nĂ©cessaires, Ă  crĂ©er les conditions d'une curiositĂ© autant que d'une acculturation en faveur de la prĂ©sence plus systĂ©matique autour d'une mĂȘme table des acteurs du social, du mĂ©dico-social et du sanitaire".

maison de retraite à la réunion