Cest-à-dire que je ne suis pas attachée aux rituels des repas de fêtes, je n’ai pas un besoin irrépressible d’avoir des nouvelles de mes parents et de ma sœur, et Jene sais pas me reposer. Une saine activité ne doit pas être confondue avec un activisme forcené et peu efficace. Nombre de personnes stressées par le temps qui passe en arrivent à avouer qu’elles se sont installées dans un cercle infernal, se disant incapables de se reposer. Constamment anxieuses et sous pression, elles peuvent Oule sentiment de légitimité dans ma vie. J’entends de plus en plus souvent mes patient.e.s évoquer l’absence de légitimité. Le plus fréquemment, les arguments riment avec la notion de confiance en soi. Et, tout aussi souvent, cette « légitimité » s’inscrit au plus profond de ce qu’ils ou elles ressentent d’eux ou d’elles Siles gens ne viennent pas naturellement vers moi, je me sens très souvent de trop. Je suis adulte (45 ans). Quand j'arrive à un endroit, je me force à aller vers les autres mais je me sens mal à l'aise car j'ai l'impression que je vais déranger. Jene suis pas arrivée à le faire sortir de chez moi, et j’ai crié de toutes mes forces en demandant de l’aide, car je pensais qu’il allait me tuer. Aujourd’hui, je n’arrive pas à Ellel’avoue, presque gênée : il ne manque « rien » à son bonheur. Ce n’était pas gagné pourtant : il y a une dizaine d’années, Sara, pas encore animatrice chouchoute des Belges, cherchait sa voie. « J’avais un problème d’image », nous confie-t-elle avec un sourire qui, non, n’est pas feint ! Alors que le succès professionnel est au rendez-vous, c’est sa réussite CdFs. Le livre des soeurs — Albin Michel Les lectures coups de coeur, ça se communauté vous recommande chaque jour un nouveau Le livre des soeurs » d'Amélie Nothomb, paru le 18 août 2022 aux Éditions Albin Michel. Audrey Escoin, contributrice du groupe de lecture 20 Minutes Livres, vous recommande Le livre des soeurs d’Amélie Nothomb, paru le 18 août 2022 aux Éditions Albin Michel. Sa citation préférée Les mots ont le pouvoir qu’on leur donne » Pourquoi ce livre ? Parce que ce roman, c’est l’histoire de Tristane. Fille de Nora et Florent, elle arrive au cœur de ce couple fusionnel. Elle n’a pas sa place, car dans l’amour que se portent ses parents, il n’y a pas de place pour aimer quelqu’un d’autre. Tristane se montre alors sage et discrète. Il n’est surtout pas question de se faire remarquer. Elle ne pleurera pas, comme on lui demande. Elle observe, écoute et apprends les mots. Les mots, c’est sa force à que ce roman c’est l’histoire de Bobette, la sœur de Nora. Deux sœurs en totale opposition. Bobette a quatre enfants sans père, vit dans un HLM et admire Tristane, à l’instar de ses propres enfants qu’elle juge bêtes et sans intérêt. Tristane deviendra quelqu’un, elle est en sûre. Sa tante lui confiera même le rôle de marraine, pour sa cousine. Une mission que Tristane prendra très à cœur, une présence heureuse inespérée dans sa vie que ce roman, c’est l’histoire de Laetitia, la petite sœur de Tristane qui naît quelques années après elle. Pour cette dernière, c’est un torrent d’amour qui débarque dans sa vie. Elle va aimer sa sœur, tout faire pour elle, tout lui donner. Entre elles, c’est une évidence. Un amour fusionnel, que ce roman, tantôt noir, tantôt joyeux, montre la force des liens qui peuvent unir deux sœurs. Mais pas seulement. On voit également comme des parents peuvent détruire des enfances, et faire perdre toute confiance en soi à des enfants. Ici on ne peut même pas reprocher aux parents de Tristane d’être mal aimants ou maltraitants. C’est juste l’absence totale d’amour et d’attention qui saute aux yeux. N’est-ce pas pire ?Parce que ce roman, regroupe tout ce que l’on aime ou tout ce qui nous agace dans la plume d’Amélie Nothomb. Un humour un peu triste, des prénoms originaux Tristane, ça lui va tellement bien quand on y pense, des situations un poil rocambolesques, l’utilisation d’un vocabulaire bien à elle, l’amour des mots et des lettres mis en avant, et des relations familiales toujours très torturées. L’essentiel en 2 minutesL’intrigue. Le livre des sœurs, c’est l’histoire d’enfants, de filles, de femmes, de sœurs, de mères, de tantes, de personnages. Tristane, ses parents et sa sœur. Sa tante, sa cousine et cousins. Les amis d’école, les amoureux. Les lieux. La maison de famille. L’appartement de la Doit-on encore présenter Amélie Nothomb ? C’est en 1992, alors âgée de 25 ans, qu’elle fait son entrée fracassante dans le monde des lettres avec son roman Hygiène de l’assassin. Elle enchaîne depuis les succès livre a été lu avec contradictions. Ne me demandez pas si j’ai aimé ou pas. Depuis quelques années, la lecture d’un roman d’Amélie Nothomb a l’incroyable force de susciter chez moi une intense envie avant de provoquer une totale indifférence. Ne cherchez pas à comprendre, et lisez ce roman pour vous faire votre propre voulez nous recommander un livre qui vous a particulièrement plu ? Rejoignez notre communauté en cliquant ici 20 Minutes de contexteUne partie des liens de cet article sont sponsorisés. A chaque fois que vous achetez un livre via l'un d'entre eux, nous touchons une commission qui nous aide à payer nos factures. Pour éviter tout conflit d'intérêts, nous avons adopté la méthode suivante1. Les contributeurs de la rubrique choisissent leurs livres, réalisent leurs fiches et leur critique en toute indépendance, sans se soucier des liens éventuels qui seront Les liens sont ajoutés a posteriori, à chaque fois que nous trouvons le produit recommandé sur une de nos plateformes d'avance à tous ceux qui cliqueront ! Par pasteur Marc Pernot Question d’un visiteur Bonjour pasteur, je vous contacte car depuis plusieurs années, je suis croyant, en Dieu, en Jésus, et je prie, et essaie d’agir au mieux, selon les valeurs que Dieu nous demande de suivre, celles qu’a enseigné le Christ la paix, le pardon, l’amour, le non-jugement, etc… Je ne me suis jamais vraiment senti à ma place » dans les pratiques religieuses, à part la prière, je n’en ai donc aucune. Je ne suis pas baptisé non plus. Je pense que Dieu ne veut pas nous voir nous forcer » pour pratiquer une religion, mais agir librement, à sa manière. Selon moi, le plus important aux yeux du Père et pour le Salut n’est pas le fait d’aller à la messe, être baptisé, pratiquer, etc, mais plutôt suivre les valeurs et avoir le comportement qu’il aimerait que l’on ait, car c’est ça qui aura réellement un impact sur les autres, sur le monde, sur ses créations. J’aimerai savoir si l’on peut quand même dire que je suis converti ? Personnellement, j’estime que oui, car chacun à sa façon de pratiquer ou non, mais je peux me tromper. Merci beaucoup. Réponse d’un pasteur Cher Monsieur Vous avez tout à fait raison de dire que chacun a sa façon de vivre sa foi. Le respecter est bien le minimum. Par définition, être chrétien est avoir un rapport au Christ qui a une certaine importance sur notre façon de vivre et d’évoluer. Il me semble bien que c’est tout à fait votre cas. Par la prière, le j’essaye d’agir au mieux selon les valeurs » inspirées par cela. Ce sont bien les deux dimensions principales de l’amour de Dieu et l’amour du prochain que Jésus lui-même place comme étant le socle fondamental. La religion est un simple moyen, une salle de musculation pour le développement de l’humain dans sa dimension spirituelle, théologique, biblique, éthique. La religion ne fait donc pas partie de l’essentiel, c’est ce que dit Jésus quand il dit que le Shabbat est fait pour l’humain et non l’humain pour le shabbat Marc 227. C’est comme en ce qui concerne la forme physique, elle demande d’être nourrie, abreuvée, et exercée. Ensuite, c’est à chacun de voir ce qui lui convient le mieux comme exercices. Jésus insiste pour dire que c’est vraiment une question intime, privée Matthieu 6. Certaines personnes vous diront peut-être que tel acte religieux est essentiel, et que sans cela vous n’êtes pas chrétien ou un mauvais chrétien. Tant mieux de voir leur enthousiasme pour leur église, mais c’est leur affaire. Et ce n’est certainement pas une excuse pour injurier les autres. Si leur pratique était si géniale, elle devrait leur donner un cœur qui aime, une intelligence qui respecte, une théologie qui honore la transcendance de Dieu, qui est d’un autre ordre que nos exercices religieux à tous. Le baptême aussi, est un geste pour nous dire que notre personne est importante au yeux de l’univers et de Dieu. C’est un beau geste mais l’important est d’entendre ce que le geste signifie, ce n’est pas le geste en lui-même qui est essentiel. Mais comme dit ce proverbe célèbre Lorsque le sage montre la lune, certains regardent le doigt » j’ai un peu tranbsformé le proverbe afin de ne pas être exagérément injurieux, oups. Donc oui, vous pouvez vous dire chrétien, converti. Et encore ayant besoin de se convertir, bien sûr, nous avons tous et toutes encore pas mal besoin de cheminer, besoin d’être converti encore par le souffle de l’Esprit, et en aimant . Cela dit, c’est vrai que nous avons besoin, dans l’église, de personnes libres, sincères, et engagée dans la foi. A l’occasion, à votre rythme, votre participation au culte ou à des groupes d’études théologique ou biblique serait une bénédiction pour d’autres personnes. Mais cela n’a rien d’une condition pour être un bon chrétien, il y a mil façons de faire avancer le monde, comme vous le dites, et l’essentiel est certainement de faire cela auprès des personnes croisées dans la vie de tous les jours, en famille, dans son voisinage, au travail ou dans des associations. Grand merci pour votre résumé, excellent, de l’essentiel de la foi chrétienne. Dieu vous bénit et vous accompagne. par Marc Pernot, pasteur à Genève J’entends de plus en plus souvent mes évoquer l’absence de légitimité. Le plus fréquemment, les arguments riment avec la notion de confiance en soi. Et, tout aussi souvent, cette légitimité » s’inscrit au plus profond de ce qu’ils ou elles ressentent d’eux ou d’elles-mêmes. Cette carence » est d’autant plus marquée chez de nombreuses femmes. Comment comprendre ce sentiment d’illégitimité ? Qu’en dit la psychologie ? Peut-on considérer qu’il y ait un rapport entre légitimité et confiance en soi ? Et, du coup, on en fait quoi ? Petit tour d’horizon de la légitimité Permettez-moi une petite disgression explicative… Lorsque l’on se penche sur le sens premier de la légitimité, il se fonde textuellement dans le droit, la justice. Sa définition se réfère au droit naturel de ce qui est juste en soi » à l’inverse du droit dit positif » le droit des lois écrites qui définit la légalité ». Si un système de préférence démocratique est légitime au sens du choix consenti et éclairé des élites, il se doit d’apposer, à son tour, des règles et des lois qui suivent des directives justes, équitables sur des bases toutes aussi éthiques et morales. On va ainsi considérer qu’une décision sera légitime selon différents critères come les circonstances, les personnes, les objectifs. Pourtant, dans notre vocabulaire commun, la notion de légitimité est surtout connotée professionnellement. On va ainsi penser qu’une personne est à sa place légitime selon un certain bagage diplômes, expériences etc.. Il y aurait un rapport de cause à effets entre ce que je possède et ce que je suis. Ces liens directs entre compétences, diplômes et autres sont les moyens de valider une place, un emploi, un rôle. Ils soulèvent régulièrement la question de l’occupation de certains postes selon des critères jugés objectifs mais qui peuvent, sous certaines autres conditions, bien subjectifs En effet, les métiers avec des titres protégés ne peuvent être occupés sans leurs obtentions c’est le cas du métier de psychologue En continuant les recherches, est sortie une autre définition de la légitimité celle des naissances dites légitimes » issues d’une union reconnue par le groupe sociale via un rite comme le mariage. Pur mélange entre nature et culture quoi de plus légitime qu’une naissance ?, elle soulève la part du social dans les parcours pourtant libres et naturels entre deux adultes consentants. Le concept de légitimité et la psychologie En approfondissant la question de la légitimité en psychologie, ressortent des réflexions assez étonnantes. Soit vient celle concernant la légitimité du psychologue en tant que ce qui en soit, a le mérite de faire grandir une science balbutiante et anciennement plutôt critiquée. Soit émerge le débat sur la force des instances, croyances et autres sur ce qui est ou non légitime. On pourrait alors en déduire que la légitimité est surtout culturelle. En effet, si je me réfère à mon groupe d’appartenance plus ou moins élargi pour me considérer ou juger quelqu’un de légitime, je serai forcément par tout ce que porte mon groupe de référence avec son lot de religion, repères et règles plus ou moins explicites. Et, tout en restant au conditionnel, nous pourrions considérer que les référents à la légitimité ont plus à voir avec la psychologie sociale et ses études des groupes qu’avec la thérapeutique… Pourtant, ce mot revient en boucle dans les séances. Et, quand on fait des recherches plus poussées encore, peu de résultats concrets, scientifiques au sens premier du terme mais des séries complètes d’interrogations entre légitimité, confiance en soi voire imposture… Mais, le terme n’est-il pas galvaudé de fait ? Après tout, comme expliqué plus haut, la légitimité a d’abord un rapport avec la loi » bon, il nous faudrait lancer un grand débat philosophique sur la légitimité même de ces lois… !. Pourtant, il s’agit bien de souffrances quand elle est évoquée. Donc, elle mérite d’être entendue et, même, traitée. Je vais donc parler d’un sentiment de légitimité. On s’attachera donc bien à la partie affective de la personne et pas seulement à une catégorisation en lien ni avec des codes ni l’espace professionnel. Petite tentative de définition du sentiment de légitimité Afin de bien distinguer la confiance, l’imposture et la légitimité, nous pourrions poser qu’avoir le sentiment d’être légitime ce serait se penser à la bonne place et en empruntant un peu à la justice dans son bon droit. Je prendrai 3 exemples directement empruntés à des expériences partagées en séances – Vous êtes à un dîner. Tous les convives vous paraissent captivants, érudits. Vous les écoutez et finissez par vous convaincre que vous n’avez rien d’aussi intéressant à dire, à apporter. Vous vous enfermez dans un silence poli mais qui vous plonge dans un absolu sentiment d’illégitimité à être parmi eux. – Vous participez à une réunion avec d’autres parents au parc pendant que vos enfants jouent un peu plus loin. Un des parents fait une remarque plutôt déguisée mais que vous pressentez parfaitement comme désobligeante sur votre enfant. Le groupe entier rit. Vous restez mais, là encore, – Lors d’une réunion, votre distribue les prochains dossiers à traiter. Vous êtes déjà et votre le sait pertinemment. de vos collègue refuse un des dossiers au prétexte qu’il ou elle n’aime pas ce genre de dossier. Vous non plus. Pourtant, c’est à vous qu’il sera donné parce que vous ne vous êtes pas Dans ces 3 situations, après analyse, beaucoup évoqueraient le manque de confiance en soi. Pourtant, le véritable point commun ici est bien dans le positionnement par rapport aux autres. Dans l’exemple du dîner, ma patiente a scanné » puis déduit les niveaux » des autres présents sans jamais interroger sa valeur mais en évaluant celles des autres. Pour la critique à peine dissimulée sur l’enfant, le rire du reste du groupe a envoyé un signal social il y avait une sorte d’accord entre les membres du groupe. Ce qui remettait en question son propre positionnement vis-à-vis du groupe en cas de désaccord de sa part. On comprendra plus tard que d’autres enjeux se jouent dans ce même groupe. Et, enfin, pour la réunion, le positionnement rapide du ou de la collègue suivi d’un je n’aime pas » rend toute forme de négociation compliquée entre postures professionnelles, reconnaissance par la hiérarchie et poser son non » face à un je n’aime pas ». Le sentiment de légitimité n’est pas toujours lié au manque de confiance en soi qui est aussi à réfléchir. Mais bien à sa difficulté à se positionner en se considérant en droit de le faire par rapport aux autres ! A la différence d’un système de lois qui décrète ce qui est ou n’est pas légitime, le sentiment de légitimité me fait me positionner comme en subordination aux différents groupes dans lesquels j’évolue. Je vais me juger et non plus analyser de façon bienveillante la situation dans laquelle je suis. C’est parmi les autres que j’évalue de façons totalement subjective si je suis ou non légitime. Aucun modèle, aucun code prédéfini mais bien un sentiment subjectif de la situation que je subis. Le sentiment de légitimité serait donc ma propre appréciation de ma place et de mon droit à la prendre. Outils et pratiques pour développer mon sentiment de légitimité C’est ici que la psychologie en termes thérapeutiques intervient Il est important pour développer ce sentiment de légitimité de repenser les places et positionnements que j’ai non seulement l’habitude de prendre mais aussi de donner à autrui. Je peux le faire via l’analyse de mon histoire. Grâce au travail sur soi-même, la meilleure compréhension de soi et surtout la meilleure appréhension de soi, je vais pouvoir prendre conscience de la valeur que je porte à mon environnement et à moi-même Ce sentiment de légitimité se construit au travers de la qualité de nos attachements, eux-mêmes en évolution. Ainsi, en me comprenant mieux, je peux activer des leviers spécifiques pour dépasser cette problématique. Les outils thérapeutiques et ceux issus de la psychologie positive sont parfaitement adaptés. Avec le ou la psychologue, cette rencontre avec moi-même, me donne, enfin, le sentiment de toute ma légitimité.

je ne me sens pas à ma place